Caricatures: relaxe requise par le parquet pour Charlie Hebdo

Le parquet a requis la relaxe de Charlie Hebdo et de son directeur Philippe Val, jugés en correctionnelle à Paris pour la publication de trois dessins de Mahomet jugés racistes par des organisations musulmanes.

Le substitut du procureur Anne de Fontette a estimé que les caricatures relevaient de la liberté d'expression et ne s'en prenaient pas à la religion musulmane, mais à l'intégrisme.

Le jugement devait être mis en délibéré dans la nuit après les plaidoiries des avocats de Charlie Hebdo et Philippe Val.

Comments

[TOULGOAT Aimée]

Un procès qui n'avait pas lieu d'être.

Une république qui vacille parce-qu'elle n'est pas sûre d'elle-même.

Des politiques sans envergure, empreints de lâcheté et qui n'ont que leurs ambitions à soutenir.

Une presse aux ordres, également lâche...

Le droit des femmes baffoué, nié, ignoré.

Il ne doit pas y avoir de limite à la liberté d'expression, si ce n'est la propre limite que l'auteur s'impose lui-même selon sa propre conscience. Que reste-t-il au citoyen si le troisième pouvoir, la presse, est entravé dans ses dénonciations des travers de la société ? C'est par la presse, entre-autres, que le citoyen peut évoluer dans sa façon de penser, de juger….

J'ignore comment une plainte peut arriver à un procès mais je pense que celui de Charlie Hebdo et de Philippe Val aura un effet "bénéfique" sur les esprits surtout sur les esprits islamo-intégristes, en les stoppant net dans leur proxélitisme et leur prétention à imposer leurs coutûmes archaïques, car moi je ne doute pas de la relaxe, sinon la France ne serait plus une république laïque… C'était peut-être le but d'un tel procès…? Comme pour la loi sur l'interdiction des signes religieux à l'école (même si pour moi il s'agit de droit de la femme et non de religion). Mais je suis sans doute naïve…

NB : j'ai adoré la caricature sur la rupture de stock de vierges…

PS : j'en ai marre des affreux cons genre TR (je me refuse d'écrire son nom en entier)…ce type doit disparaître à jamais de notre paysage.

Bien à vous,

Aimée Toulgoat