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Soutenons Charlie Hebdo
7 février 2007

Le CFCM déplore la "politisation" du procès de Charlie Hebdo

dalil_boubakeurRéuni en urgence après la lettre de soutien de Nicolas Sarkozy à l'hebdomadaire poursuivi pour la publication des caricatures de Mahomet, le Conseil français du culte musulman a simplement lancé un appel à la "retenue".

Le Conseil français du Culte Musulman (CFCM) a déploré mercredi 7 février une "politisation" du procès des caricatures et appelé à la "retenue", sans pour autant suspendre ses travaux, au terme d'une réunion "exceptionnelle" après le soutien apporté à Charlie Hebdo par Nicolas Sarkozy, a annoncé son président Dalil Boubakeur.
"Le Bureau exécutif du CFCM déplore la politisation d'une affaire judiciaire tendant à dénoncer (...) un acte de provocation créant l'amalgame entre terrorisme et islam", a déclaré Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, qui lisait le texte adopté par cette instance du CFCM.
"Le Bureau exécutif du CFCM regrette cette instrumentalisation", a-t-il ajouté. "Il souhaite une plus grande retenue pour laisser dans son contexte propre une plainte qui vise deux caricatures injuriant les musulmans", selon la même source.

C'est la lettre de soutien de Nicolas Sarkozy au directeur de "Charlie Hebdo", Philippe Val, qui a mis le feu aux poudres. Dans celle-ci, à en-tête de la campagne et nom du ministère de l'Intérieur et des Cultes, Nicolas Sarkozy disait comprendre que "certains dessins incriminés aient pu heurter les convictions religieuses de certains de nos concitoyens musulmans", mais ajoutait préférer "l'excès de caricatures à l'absence de caricatures".

"Inadmissible"

Après sa lecture à l'audience par Me Georges Kiejman, l'un des avocats de l'hebdomadaire, Abdallah Zekri, chargé de mission auprès du président du CFCM, devait quitter la salle d'audience en jugeant "inadmissible" ce soutien, qualifié de "dérapage". M. Zekri a alors battu le rappel des membres du bureau du CFCM avec son téléphone portable et une réunion était fixée en fin d'après-midi. Me Chams-Eddine Hafiz, avocat de la mosquée de Paris, jugeait même que la question d'une démission collective se posait.

Dalil Boubakeur, président du CFCM, s'est montré plus conciliant avant le début de la réunion, expliquant au micro de LCI: "Il apparaît que c'est une lettre du candidat à l'élection présidentielle, et non comme ça a été dit celle du ministre chargé des Cultes, ce qui effectivement aurait soulevé un certain nombre de récriminations ou d'étonnement", a-t-il dit, ajoutant: "Mais les données officielles nous indiquent que c'est le candidat".

A l'issue de la réunion du bureau exécutif, le recteur de la Grande mosquée se contentait d'annoncer qu'une autre réunion aurait lieu ultérieurement, sans donner de date précise. On ajoutait que certains membres du bureau exécutif étant absents mercredi soir, aucune décision n'avait été prise.


Source : Le Nouvel Observateur du 7 février 2007

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Commentaires
A
Ils sont drôles ces memebres du CFCM qui, à l'instar de l'organisation islamique mondiale, se battent pour obtenir des démocraties qu'elles réintroduisent une législation contre le blasphème qui, sous cette forme, a disparu dans les codes juridiques des démocraties modernes ou ne sont plus appliquées si elles ont été abolies. La loi ne sanctionne que le racisme, c'est à dire les injures ou menaces faites aux personnes, actes de discrimination, ou propos haineux adressés à des personnes appartenant à des groupes culturellement identifiables. La loi ne sanctionne pas les idées, même iconoclastes, elle sanctionne les attteintes aux personnes, ce qui est différent. Une idée peut être critique, impertinente, subversive, irrespectueuse vis à vis des idées ou des institutions, mais elle ne doit jamais s'en prendre aux personnes. La seule faute est de s'en prendre aux eprsonnes et de parler mal de quelqu'un ou d'un groupe de façon à le rabaisser. <br /> Le blasphème c'est autre chose, c'est une notion qui n'a de sens que dans le domaine religieu. Seule la religion peut considérer qu'il y a blasphème. Pas la société civile, pas l'Etat. Le droit n'inclut pas le blasphème, il l'ignore. <br /> Les imams du CFCM veulent une sanction, veulent interdire le blasphème. ils ne peuvent s'en remettre à aucune Eglise qui édicterait une fatwa ou une excommunication pour blasphème, puisque la société laïque n'est pas gouvernée par l'Eglise. Alors ils portent l'affaire devant le tribunal. Et comme la loi ne sanctionne pas le blasphème, mais en revanche les faits de racisme et injures faites aux personnes, eh bien ça sera une accusation de racisme (le blasphème c'est devenu ringard depuis la révolution : aboli depuis 1791).<br /> <br /> <br /> Ce sont eux qui politisent en faisant passer un problème concernant la religion pour un problème de racisme. <br /> Ils ont fait du blasphème un problème de racisme (soi-disant) et veulent transformer un sujet religieux en sujet politique : sur lequel l'Etat aurait à se prononcer, en jugeant la chose interdite, au Tribunal et , si possible même en édictant une loi contre le balsphème , ce qu'ils espèrent avec la Ligue islamique mondiale. Rien que cela ! <br /> ils veulent transformer les lois de l'Etat, de al républqiue, puis iuls viennent se plaindre que l'affaire est politique.<br /> ils sont drôles !<br /> <br /> Sur mon blog, http://wikipedia.un.mythe.over-blog.com je parle de cela. <br /> Soit un blog sur wikipidedia dont je dénonce la manière dont elle traite de l'actualité : inexacte et jusqu'à la propagande, en faveur de l'extrême-droite, de l'islamisme et des divers extrêmismes qui l'excusent ou le protègent.
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  • Suite au procès intenté par des intégristes musulmans (précédés par des intégristes chrétiens), nous avons décidé de mettre en place plusieurs blogs pour soutenir le journal, rappeller quelques vérités qui fâchent, mais aussi essayer de résister localement
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